Pour l’AACC il faut « agir sur les trois piliers essentiels de lutte contre les harcèlements : l’information et la sensibilisation de tous·tes les salarié·es, la formation des managers et la promotion de l’égalité femmes-hommes avec plus de femmes aux postes de direction».
Depuis 2020, l’AACC a mis en place de nombreux outils pour aider les agences à lutter contre les faits de harcèlements :
En 2021, l’AACC et le collectif Les Lionnes ont conçu le baromètre du harcèlement sexiste, sexuel et moral dans l’industrie publicitaire. Depuis, cette consultation* est menée tous les deux ans par OpinionWay auprès de personnes travaillant dans la communication ou y ayant travaillé au cours des trois dernières années.
En 2025 avec l’Académie Women Safe & Children deux ateliers de mise en pratique viennent compléter le dispositif: la création d’un respectomètre, un outil commun pour visualiser et partager des repères collectifs en matière de respect et de prévention des violences ; la réalisation d’une fresque contre le harcèlement, un dispositif pour comprendre la complexité et les conséquences des situations de harcèlement (victimes, témoins et organisation) et renforcer et définir des actions concrètes.
« Depuis 2021, la prise de conscience sur les faits de harcèlement dans les agences de communication s’est renforcé. Les agences sont aujourd’hui mieux structurées pour répondre aux attentes des collaborateurs. L’amélioration du climat en agence qui ressort du baromètre invite à poursuivre les efforts en matière de prévention et de suivi des faits de harcèlements » indique David Leclabart, coprésident de l’AACC.
Selon Bertillle Toledano, co-présidente de l’AACC, « Le baromètre doit être utilisé comme un outil pour permettre aux agences d’engager un dialogue constructif avec leurs clients sur la thématique du harcèlement moral. En effet, cet enjeu ne s’arrête pas aux portes des agences de communication. C’est tout notre écosystème, y compris les annonceurs, qui doit participer à la discussion sur l’amélioration des conditions de travail des collaborateurs » .
*Une consultation diffère d’un sondage car l’invitation se fait sur la base du volontariat et les résultats ne se veulent pas représentatifs de la population interrogée. La nature de l’enquête, sous forme de consultation, influe en partie sur le profil des participants qui sont ceux·celles qui ont envie de s’exprimer sur ce sujet.
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