Paris, le 11 Juillet 2022,
À la suite de discussions publiées sur les réseaux sociaux, l’Association des Agences-Conseils en Communication (AACC) présidée par Bertille Toledano (BETC) et David Leclabart (Australie.Gad) souhaite apporter des clarifications sur son fonctionnement et sur sa position dans la lutte contre toutes les formes de harcèlement :
· L’AACC reconnaît l’utilité de la démarche de BTA et de tous les lanceurs d’alerte sur les violences faites aux femmes.
· Pour autant, ce n’est pas à eux, ni à nous - syndicat professionnel-de dire qui est coupable ou pas.
· Une enquête a été menée sur Julien Carette (Havas Paris) et suite aux conclusions de l’enquête le lundi 4 Juillet 2022, aucun témoignage n’ayant été retenu contre lui, il a été réintégré dans le cadre d’une nouvelle gouvernance.
· Il était déjà administrateur de l’AACC, depuis juin 2021, il avait été mis en réserve pendant l’enquête, il a été réintégré au conseil d’administration à la suite des conclusions.
· Par ailleurs, les statuts de l’AACC ne donnent pas pouvoir ni prérogative à l’un quelconque de ses présidents pour nommer, réintégrer ou révoquer l’un des administrateurs de l’Association.
· L’AACC est mobilisée depuis deux ans pour lutter contre toutes les formes de harcèlement à travers des actions concrètes : la signature d’un accord de branche de lutte contre les harcèlements et les violences sexistes, la réalisation de la première enquête de branche sur le sujet avec l’Etat des Lionnes, l’organisation de sessions de formation dans les agences, la mise en place d’une ligne d’écoute, la création d’un comité de déontologie…
· Nous pouvons toujours faire mieux et plus, le combat est un combat culturel, collectif et de long terme.
· Nous avons vu que BTA a créé une agence, nous leur proposons de rejoindre l’AACC pour venir travailler avec nous et faire avancer les sujets liés à leur combat.
Nous souhaitions apporter ces précisions et nous demeurons à l’écoute, disponibles pour dialoguer avec l’ensemble des parties prenantes à chaque fois qu’elles le souhaitent, comme nous l’avons fait ces dernières années.