Par Olivier Vigneaux, CEO de BETC Fullsix, président de la délégation Customer Marketing de l'AACC.

 

Dans le tourbillon technologique dans lequel nous nous retrouvons tous, avec un mélange d'enthousiasme et de craintes, il faut l'avouer, l'Intelligence Artificielle (et en particulier l'IA Générative) va devenir, nous l'avons compris, un acteur majeur, redéfinissant la manière dont nous créons, consommons et partageons du contenu. Si l'IA représente indéniablement une révolution dans la communication, la question centrale qui nous est posée est désormais celle de sa synergie avec la créativité humaine. Question aussi centrale que passionnante pour tous les acteurs d'industries créatives comme la nôtre.

 

La Révolution Technologique

Ces outils, nous nous en rendons compte tous les jours, offrent une puissance de traitement inégalée, générant des contenus ultra rapidement et efficacement. Avec des promesses de déploiement « à très grande échelle » inédites.

On pourra, pour commencer, questionner la nécessité même de cette « grande échelle » à tout prix. Multiplier sans-cesse les contenus ? Toujours plus ? Dans quel but ? Avec quels impacts ? Les messages importants des entreprises et des marques, ceux qui nous touchent ne sont-ils pas, souvent, les messages les plus universels ? Donc ceux qui ne nécessitent pas forcément de personnalisation « at scale » ?

Ne sommes-nous pas enthousiastes d'avoir vu, tous, les mêmes séries, les mêmes grands films, écouté les mêmes tubes, partagé les mêmes contenus (et certains qui font le tour du monde), justement parce qu'ils nous interconnectent, qu'ils nous relient au monde et à notre histoire commune ?

Bref, il restera toujours une place pour des contenus pas forcément sur-individualisés mais tout simplement puissants et qui savent toucher notre sensibilité humaine la plus profonde.

Je ne nie pas pour autant l'intérêt de cette révolution, bien entendu.

L'une des questions qu'elle pose est la façon dont les professionnels de la communication vont s'en emparer et les intégrer harmonieusement à leur processus créatif. Et en la matière, je suis optimiste. Tout comme la musique électronique, par exemple, n'a jamais totalement éclipsé la musique analogique, mais plutôt enrichi le paysage sonore global, l'IA me semble surtout en mesure d'élargir les horizons de la communication.

Dans la vaste palette des outils d'IA générative, ma petite exploration de plateformes telles que Midjourney ou FireFly m'a fait réaliser une chose simple : tout comme chaque artiste utilise Photoshop à sa manière unique, l'interaction avec les outils d'IA générative est aussi profondément personnelle. Ces outils ne sont pas simplement des générateurs automatisés, mais des instruments qui réagissent aux nuances subtiles de la créativité humaine.

Ce qui rend (et rendra) cette collaboration si singulière, c'est la capacité à personnaliser l'usage que l'on en fera. Tout comme un musicien façonne le son d'un instrument en fonction de son style, je découvre que mon approche de ces outils façonne aussi le résultat final. Le prompt est un art subtil qui nécessite un regard humain.

Comme avec tout autre outil créatif, l'IA générative offre une toile vierge (on parle de « blank prompt » et même de l'angoisse du prompt blanc !). Ce n'est pas simplement une question de commandes à manier, notre enjeu à tous, créatifs, sera je crois plutôt de comprendre comment mêler l'essence de notre inspiration avec les capacités de l'IA. Les faire nôtres, en quelque sorte.

C'est dans cette connaissance intime que vont naître des créations nouvelles, renouvelées. Autrement dit, il faut considérer l'IA, je crois, comme un collaborateur créatif.

Je vous invite à pratiquer, essayer, rentrer de plain-pied dans ces nouveaux usages, simplement pour vous familiariser avec eux. Cela les désacralise et montre à quel point l'apparente magie (certes incontestable, de ces nouveaux outils) ne se substitue pas à notre imagination et à notre angle de vue.

 

Conclusion :

Alors que je clos ces quelques lignes sur cette exploration du lien entre IA et créativité humaine, une révélation s'impose. Vous, cher lecteur, avez lu un article rédigé non pas par une plume humaine seule, mais par une collaboration entre l'humain et la machine. Vous en étiez-vous rendu compte ?

Cet article, conçu pour exprimer l'importance de l'humain dans l'utilisation des outils d'IA, n'est pas simplement le fruit de ma réflexion, mais plutôt une symbiose entre votre représentant de l'AACC et Président d'agence et Chat GPT. « Chaque phrase, chaque idée, a été sculptée dans cette danse créative où la technologie rencontre l'expression humaine » (cette phrase ne peut être que de lui J).

Ce propos souligne, je l'espère, que l'IA n'est pas un substitut à la créativité humaine, mais un partenaire qui peut enrichir et amplifier nos capacités. Je vous ai parlé ici de l'interaction entre l'homme et la machine, sans, je le crois, sacrifier l'authenticité de mon point de vue.

L'IA est un catalyseur, un facilitateur, un accélérateur, mais jamais un remplaçant de l'étincelle créative et de la pensée. Dans cette ère passionnante où la technologie et la créativité se rencontrent, la collaboration entre l'homme et l'IA ne fait que commencer et me paraît immensément prometteuse. Je vous laisse y songer.

La conclusion, elle aussi, a été confiée à Chat GPT, sous ma dictée.

J'ai fait deux prompts en tout : l'un pour briefer sur l'article au global et l'autre pour cette conclusion. J'ai procédé à des coupes et ajouts dans le texte à hauteur de 15-20% de cette tribune.